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Ecolo Chièvres

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15 février 2014

Ordre du jour du conseil communal du 20/02/2014

 

 

 

Convocation du CONSEIL COMMUNAL.

 

Conformément à l’Art. L1122-13 du code de la démocratie locale et de la décentralisation, nous avons l’honneur de convoquer

 

pour la première fois à la SEANCE DU CONSEIL qui aura lieu le 20 février 2014 à 20 heures à l’Hôtel de Ville.

 

 

 

20 heures : rencontre avec un représentant de l’intercommunal’e Igretec

 

ORDRE DU JOUR :

 

 

 

  1. Procès-verbal de la séance précédente : approbation.

 

 

 

  1. Service incendie : acquisition d’un PC

 

 

 

  1. E.P.N. : Redevance pour l’impression de documents : décision

 

 

 

  1. Convention stérilisation des chats errants

 

 

 

  1. Politique gouvernementale inhumanitaire : motion

 

 

 

  1. Maison de village de Huissignies : cahier spécial des charges, mode de passation du marché : décision

 

 

 

 

 

HUIS CLOS

 

 

 

 

 

  1. Enseignement : ratification

 

 

 

 

 

 

 

Par ordonnance :

 

La Directrice Générale,f.f. Le Bourgmestre,

 

 

 

 

Mme M.L. VANWIELENDAELE Mr B. LEFEBVRE

 

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30 janvier 2014

SDER

Un projet participatif, volontariste, ancré dans la réalité, tourné vers l’avenir…et souple

Le Collège estime que la révision en profondeur du SDER intègre judicieusement les défis démographique, climatique, énergétique, de compétitivité, de cohésion sociale et de mobilité, et s’appuie sur une large consultation des acteurs. Le nouveau SDER propose des objectifs ambitieux et chiffrés (logement, économie, transport et patrimoine) à l’horizon 2040. Il est pertinent d’oser avoir un projet ancré dans la réalité et tourné vers l’avenir.

Il est appréciable que le projet de SDER révisé - tout en restant un document d’orientation indiquant explicitement et sans aucune ambiguïté la vision volontariste que se donne le Gouvernement - apporte des nuances dans la sémantique, de manière à donner de la souplesse nécessaire dans l’interprétation. De grandes marges d’appropriation sont laissées aux Communes (A l’échelle de chaque commune, les schémas communaux pourront préciser les modalités de mise en œuvre des diverses stratégies prioritaires : accueil préférentiel des nouveaux logements, localisation préférentielle des services et des équipements de base, structuration des réseaux de transports collectifs et des réseaux de mobilité douce,…)

In fine, le SDER devrait conduire à une diminution des charges financières et à des avancées au bénéfice des citoyens et des communes (lutte contre la dispersion de l’urbanisation, services et emplois facilement accessibles…)

 

Outre le fait que le projet de SDER permettra à la Commune de renforcer la cohérence de son développement avec les communes voisines et avec la Région, nous estimons que le SDER ouvre des perspectives environnementales heureuses et très attendues et donne d’intéressantes orientations en matière d’aménagement du territoire afin de contribuer à la réalisation des objectifs sociétaux. Le SDER facilitera la motivation des décisions en aménagement du territoire, et en particulier en matière de délivrance de permis d’urbanisme. Les innovations majeures apportées par le projet devraient permettre des avancées notables, en particulier dans la politique de renforcement des centralités. Les « territoires centraux » verront ainsi se concentrer à l’avenir résidence, équipements et services.

Le SDER constitue un document ambitieux, notamment en matière d’articulation villes-campagnes et de ruralité, notamment en ce qu’il prévoit de :

-        développer les pôles et les territoires centraux, pour préserver les services en milieu rural et urbain ;

-        conserver et renforcer les services de base au cœur des quartiers et des villages ;

-        favoriser une approche par bassins de vie, permettant de rationaliser la mobilité, au service des citoyens et des entreprises ;

-        préserver l’identité des quartiers, villages et hameaux situés en dehors des territoires centraux ;

-        valoriser les ressources naturelles de manière durable ;

-        lutter contre l’étalement de l’urbanisation.

Il est appréciable que le SDER ait été attentif à l’avenir des communes rurales, en particulier face aux défis énergétiques et démographiques.

Bon nombre des remarques émises lors de la consultation organisée par le Gouvernement wallon en début 2013 (Conseil communal du 31/1/2013) ont ainsi été prises en considération dans la version actuelle du SDER judicieusement complétée par la structure territoriale et les mesures.

 

Si bien que, moyennant quelques suggestions d’amélioration (illustrées par les propositions développées ci-après), nous partageons les objectifs(les objectifs précis et parfois chiffrés constituent une qualité indéniable du projet), la structure territoriale et les mesures (les mesures permettront aux acteurs de l’aménagement du territoire d’avoir une grille de lecture et une appréciation commune des projets. Elles permettront d’encadrer avec souplesse les principaux actes d’aménagement : révisions de plan de secteur, schémas, guides, et permis) du SDER.

 

Au niveau des améliorations proposées, on retiendra notamment le souhait que le SDER

PILIER 1 : Habitat

-        apporte une réponse plus ferme et explicite en matière de diminution de la pression automobile, de valorisation du patrimoine architectural et urbanistique et en termes de préservation de la nature et de la biodiversité en particulier.

-        soit plus tranché en défaveur d’une poursuite de l’urbanisation en milieu rural, là où le mitage et l’urbanisation éparpillée et les distances à parcourir en voiture individuelle posent les problèmes les plus aigus.

PILIER 2 : Economie

-        concernant la sécurité énergétique, mentionne le recours aux meilleures techniques disponibles et la participation citoyenne, au même titre que les critères coût-efficacité.

-        propose une vision prospective pour l’indispensable recours aux ressources d’énergies renouvelables dans le futur (via une planologie facilitant l’installation de dispositifs de production décentralisée d’énergie renouvelable, notamment).

-        en matière d’agriculture, mette davantage l’accent sur l’alimentation durable, vecteur d’avenir en plein développement, plutôt que sur le développement d’une agriculture écologiquement intensive…dont on constate après analyse qu’elle ne répondra pas réellement à la nécessité de changer de système car ne prenant pas suffisamment en compte les enjeux de l’agriculture de demain :

1.     elle vise l’augmentation de la productivité. L’agriculture serait ainsi toujours plus tournée vers l’exportation, au service du marché. Or, on produit aujourd’hui bien plus de nourriture qu’il n’en faut pour nourrir la planète.

2.     les investissements y sont surtout technologiques et tournés en priorité sur la productivité …avant la durabilité.

3.     l’agriculture écologiquement intensive ne soulève pas les questions essentielles telles que l’accès à une alimentation saine et adéquate pour tous, la répartition équitable des revenus de la production, la question de l’emploi ou l’impact de nos modes de consommation

Nous estimons qu’il n’est pas judicieux que les agriculteurs dépendent toujours plus du marché international dans lequel ils risquent fort de rester noyés face aux géants de la production. Nous critiquons dès lors négativement ce modèle d’agriculture ne laissant que trop peu ou pas de place pour les agriculteurs ni pour la société civile pour orienter notre agriculture et notre système alimentaire et pour reconnecter les citoyens et les agriculteurs.

PILIER III : Transport

-        aborde prioritairement la question de l’entretien du réseau routier avant toute extension de capacité ou réalisation de nouvelles infrastructures (une attention excessive reste accordée aux infrastructures à vocation internationale et aux flux internationaux alors que le réseau wallon est déjà très dense et son entretien nécessite de sérieux investissements financiers. L’agrandir ne résoudrait que des problèmes de congestion ponctuels et accroîtrait les dépenses dans le maintien de sa qualité).

-        à l’instar d’une réduction des flux autoroutiers, engage la Wallonie vers une stabilisation puis une réduction de ses flux aériens (Le transport aérien est le mode le plus impactant sur le climat par unité transportée. Le développer est clairement incompatible avec les objectifs de réduction des émissions de GES que le GIEC recommande et que le Gouvernement wallon s’est fixés)

PILIER IV. Ressources

·        mette davantage l’accent sur la préservation de la biodiversité et envisage la préservation de la nature dans les espaces publics et les espaces verts comme une des clés de la mise en œuvre des territoires centraux.

·        envisage une une sévérité accrue vis-à-vis de toute urbanisation en zone sensible. L’urbanisation doit être conditionnée ou interdite dans les zones présentant les risques les plus élevés.

Une évaluation indispensable

Le Conseil communal souhaiterait que le processus et les modalités d’évaluation soient explicités dans le projet de SDER.

 

13 décembre 2013

Soirée énergie du 11/12/2013

En trois générations seulement, l’homme a consommé la moitié des ressources énergétiques fossiles (charbon, gaz, pétrole,…) que la planète a mis des années à constituer. Si bien qu’il ne nous en reste plus, grosso modo, que pour deux générations.

Avec comme conséquences :

  • une raréfaction des ressources entraînant une augmentation des coûts pour se procurer ces précieuses ressources. L’énergie représente un coût de plus en plus important dans le budget de nombreux ménages en Belgique. Ce phénomène est appelé « précarité ou pauvreté énergétique » et désigne « un foyer qui ne peut pas se permettre de se chauffer de façon adéquate à un coût raisonnable ». Ce qui apparaît encore plus étonnant c’est que ces ménages dits « précarisés » dépensent, pour leur facture énergétique, une part relative plus importante de leurs revenus que les ménages à revenus moyens ou supérieurs. Ce phénomène ne touche pas que les personnes vivant sous le seuil de pauvreté mais est en augmentation et vient frapper des ménages à bas revenus, voire avec des revenus dits moyens. A ce propos, il est intéressant de rappeler que la définition initiale anglaise de la précarité énergétique englobe tous les foyers qui consacrent plus de 10% de leurs revenus à leur facture énergétique. Et vous, faites un rapide calcul, où vous situez-vous ?

  • par ailleurs, l’augmentation de ces consommations a entraîné une augmentation exponentielle des Gaz à effet de serre…et le dérèglement climatique dont nous constatons de plus en plus l’impact catastrophique aux quatre coins de la planète.

 

Cet impact écologique n’est pas compris dans le prix de l’énergie. Qui paiera la facture ? Les enfants de nos enfants ? Peut-être nous, déjà ?

Quelles sont les réponses à la problématique de l’énergie et comment les concilier avec notre façon de vivre ? Les réponses ne sont pas simples…

 

Face à ces constats alarmants, il est en tout cas évident qu’il est plus qu’urgent d’agir. Comme on a pu le constater à Varsovie, les dirigeants mondiaux tergiversent et reportent sans cesse les décisions. L’Europe pour sa part s’est fixé des objectifs de réduction de ses émissions de GES, de réduction de sa consommation et de production de 20% d’énergie à partir de sources durables. La Wallonie a suivi et mène aujourd’hui des mesures efficaces de réduction des coûts énergétiques, en soutenant d’une part les ménages qui isolent leur logement et d’autre part les entreprises qui souhaitent maîtriser leur demande énergétique. Un soutien du fédéral à ces politiques permettrait à la fois de renforcer la compétitivité des entreprises et d’alléger les factures des citoyens. Il est dommage à ce propos que les déductions fiscales pour les travaux économiseurs d’énergie aient été supprimées.

 

De son côté, la Ville de Chièvres vient de signer la Convention des Maires et proposera l’an prochain un Plan d’Actions en faveur des Energies Durables. La Ville n’est toutefois pas restée inactive cette année et a investi dans la mise en place de panneaux photovoltaïques sur la toiture de l’Hôtel de Ville, réalisé les audits énergétiques de nos écoles communales, introduit des demandes de financement pour divers travaux permettant d’améliorer la performance énergétiques de nos bâtiments publics, adopté une charte du développement durable au sein de l’administration communale,…Jeremy, Conseiller en Environnement à la Ville de Chièvres, s’est beaucoup investi dans ces dossiers, dossiers qu’il a abordé lors de la soirée d’informations organisée le 11 décembre dernier à Tongre-Notre-Dame. L’engagement de Chièvres dans le « Championnat des Energies renouvelables » y a également été présenté. Ces objectifs ambitieux de réduction de notre empreinte écologique seront en effet impossible à atteindre si les citoyens ne s’engagent pas dans une démarche similaire.

L’intérêt pour les citoyens est double :

  • financier d’une part : réduire sa consommation c’est réduire le montant de ses factures énergétiques :

  • environnemental d’autre part : consommer moins, c’est produire moins de GES et donc moins contribuer au dérèglement climatique.

Pour aider ses citoyens dans la démarche, la Ville a décidé de soutenir – complémentairement aux subventions wallonnes - les habitants qui investissent dans divers travaux améliorant les PEB de leur maison. Un document rappelant les subventions accordées par la Ville ainsi que les modalités pratiques pour pouvoir en bénéficier a été distribué lors de la soirée précitée. Monsieur Jean-François Philippe du Guichet de l’énergie de Tournai a quant à lui présenté les primes offertes par la RW en la matière. Et, contrairement à ce qu’on pense, la grande majorité des Wallons peuvent y prétendre…

 

Mais parfois, les économies d’énergie se trouvent là où on n’y pense pas. Pour faire la « chasse aux économies d’énergie », lors de la soirée d’info du 11/12 dernier, la Ville a donc invité un « expert » de l’asbl APERE, qui sous forme ludique a permis à l’assemblée de découvrir diverses pistes d’économie parfois insoupçonnées…

 

Cette soirée sera suivie par l’organisation, l’an prochain d’une offre d’achats groupés de matériaux d’isolation, d’électricité, de gaz ou encore de pellets. A suivre donc…

29 novembre 2013

Intervention de Didier Lebailly au CC du 21/11/2013 concernant les fascines

Convention Fascine

Au cours des dernières années et à plusieurs reprises, le territoire de la Ville a subi des inondations, avec, notamment des coulées de boues sur divers bassins versants, mettant directement en cause la sécurité, la salubrité et la tranquillité publiques auxquelles les communes sont tenues de veiller conformément aux articles 133 et 135 de la Nouvelle loi communale.

 

Par ailleurs, l’exploitation agricole intensive de ces dernières dizaines d’années (utilisation massive de pesticides et de matériel de plus en plus lourd, arrachage de la moindre haie, …) a littéralement tué nos sols, le taux d’humus atteint des minima dangereux et quasi irréversibles, si bien que la moindre pluie un peu plus importante se transforme en ruissellements boueux vidant les champs de leur terre, privant progressivement nos agriculteur d’un précieux capital (on parle de plusieurs tonnes par ha/an), boues qui par contre se retrouvent sur nos routes, dans nos égouts, voire dans la cave de nos citoyens. Le coût pour la société (heures d’intervention de nos pompiers, assurances,…) n’est pas négligeable.

 

A la suite de ces inondations, la Ville de Chièvres a établi un partenariat avec la cellule Gestion Intégrée Sol Erosion Ruissellement – le GISER – du Service Public de Wallonie, DG03

 

Le GISER a pour mission d’apporter un appui aux communes en terme de lutte contre les inondations par ruissellement et contre l’érosion hydrique des sols agricoles. Dans la mesure où les inondations subies par la Ville trouvent leurs causes, entre autres – et à côté du phénomène pluvial lui-même –, dans la sensibilité du sol à l’érosion, sa topographie et son occupation (le type de culture, ....), le GISER a suggéré l’installation de dispositifs dits d’« hydraulique douce » sur différentes parcelles agricoles ou en bordure de celles-ci.

 

C’est dans ce contexte que le GISER a effectué un diagnostic des problèmes –identification de « points noirs » sur plusieurs bassins versants du territoire communal – et a formulé des recommandations en termes d’aménagement. 

 

Ainsi, à la Rue du Dohy, sur la parcelle située en face de la Ferme des Tahons, un type de mesures visant à réduire les problèmes de coulées de boues, a été préconisé, à savoir :

  • MESURE TYPE : FASCINES DE BRANCHAGES - INSTALLATION DE BARRAGES FILTRANTS

Cette mesure est localisée sur les cartes reprises en annexe 1.  Ces cartes et rapports font partie intégrante de la présente convention. Ils ont été soumis aux exploitants durant en mai 2013 lors des visites organisées sur le terrain.

 

Afin de préciser les droits et obligations de chacun à propos des aménagements visés, le Collège propose au vote du Conseil communal une convention qui précise en quoi consiste cet aménagement

 

L’exploitant et le propriétaire autorisent ainsi la Ville à placer, aux frais de cette dernière, la fascine à l’endroit indiqué sur le plan d’implantation.

 

Les fascines en branchages (morts ou vivants) sont en fait des dispositifs constitués de deux rangées de pieux entre lesquelles des fagots de bois sont placés pour réaliser un écran de branchage en travers du ruissellement. Les fascines vont, ce faisant, freiner les ruissellements et provoquer la sédimentation de la terre. 

 

L’aménagement joue un rôle de filtre en retenant les terres transportées par le ruissellement tout en permettant de limiter l’érosion en aval du dispositif, en diminuant la vitesse de l’eau.

 

Pour les fascines, la présente convention est conclue pour une durée de minimum 3 ans. 

 

La fascine sera installée en la date convenue avec l’exploitant.

 

Pour l'ensemble des aménagements, en ce compris les fascines non concernées par cet article, la Ville s'engage à placer là ou ce serait jugé pertinent en concertation avec l'exploitant, notamment des panneaux d'information explicitant la mesure réalisée, de façon à sensibiliser l'ensemble des utilisateurs sur la nécessaire protection de la mesure.

 

La Ville s’engage à :

  • placer, à ses frais, la fascine répondant aux conditions techniques reprises tant à l’article 1er de la présente convention qu’aux annexes 1 et 2 jointes à la présente convention, et qui en font partie intégrante, à l'emplacement concerté avec l'exploitant ;

  • entretenir la fascine, qu'elle soit morte ou vivante, et ce au moins une fois par an ainsi que lors de signalement de l'exploitant.  L'entretien sera réalisé en fonction des cultures de manière à endommager le moins possible les cultures mises en place. Cet entretien consistera au resserrage des fagots, à l'éventuelle pose de fagots au pied ou en rehausse de la fascine ainsi qu’à dégager, en tout temps, une quantité trop importante (> 20 cm) de dépôt en amont ;

  • au terme de la présente convention, éventuellement prorogée conformément à l’article 3, à démonter la fascine et à remettre le terrain dans son état initial.

L'exploitant pour sa part s'engage globalement à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de maîtriser l’érosion sur son exploitation.

 

L’exploitant s’engage également à éviter tout dommage à l’aménagement installé en garantissant son respect et en prévenant toute dégradation éventuelle auprès de la Ville.

 

L’exploitant et le propriétaire s’engagent chacun pour ce qui les concernent à :

  • marquer leur accord sur l'implantation de la fascine ;

  • mettre à disposition l’emplacement pour l’installation de la fascine et laisser la Ville accéder audit emplacement, avec les moyens requis pour l’installation, aux dates fixées à l’article 2 à une période déterminée de commun accord avec l'exploitant en fonction des rotations de culture;

  • conserver la fascine dans l'état où elle se trouve (vivante ou morte) pendant toute la durée de la convention;

  • entretenir la fascine de manière à en assurer son fonctionnement correct, entre autres par la réparation des affouillements en rajoutant de la terre ou des fagots au pied de la fascine ainsi qu’à dégager, en tout temps, ou en dégageant la terre accumulée en amont de la fascine ainsi qu’à la rehausser, lorsque les circonstances le commandent, par l’ajout de fagots entre les pieux;

  • informer la Ville, sans délai, de toute dégradation constatée de la fascine;

  • laisser la Ville accéder à la fascine pour procéder à son contrôle, l'entretien visé par l'article 3 et à la réparation de toute dégradation avec les moyens requis à une période déterminée de commun accord avec l'exploitant;

  • travailler le sol en amont de la fascine au moins une fois par an de manière à disperser les dépôts peu importants ;

La convention définit enfin le transfert du droit de l’exploitant et du droit de propriété, ainsi qu’une évaluation de l’efficacité du dispositif au terme de chaque période de forte pluie et les éventuelles sanctions en cas de non respect de la convention.

29 novembre 2013

Intervention de Didier Lebailly au CC du 21/11/2013 concernant le cadre éolien

 

Le cadre éolien (conseil communal de Chièvres du 21/11/2013)

 

Aujourd’hui, plus de 90% de l’énergie consommée en Wallonie est importée de l’étranger et plus de 90 % des installations de production belge sont détenues par des sociétés étrangères. Ce n’est pas sans rique.

 

L’Union Européenne s’est fixée comme objectif, d’ici 2020, de réduire de 20% les émissions à effet de serre, de faire passer la part des énergies renouvelables à 20% et d’accroitre l’efficacité énergétique de 20% ;

 

La Belgique doit répondre à ces obligations, la Wallonie s’est engagée sur cette voie à :

  • respecter les objectifs fixés par le paquet énergie climat européen: produire, à l’horizon 2020, 13% de sa consommation énergétique à partir des sources d’énergie renouvelables

  • tendre, à l’horizon 2020, à une production effective de 8.000 GWh d’électricité renouvelable produite sur le sol wallon, dont une contribution du grand éolien de 3.800 GWh.

 

Atteindre cet objectif ne pourra se faire sans une acceptation considérable de la part des citoyens et des autorités locales. Cette acceptation locale est fortement liée à l’implication des riverains et des autorités communales dans les différentes phases du projet éolien, de la conception à l’exploitation. Le cadre wallon proposé renforce le côté participatif.

 

Afin d’encadrer cette politique, le Gouvernement wallon a décidé de se doter de 3 outils :

1. un nouveau cadre de référence (approuvé définitivement par le gouvernement wallon, le 21 février 2013)

2. une carte positive traduisant le cadre actualisé (adopté provisoirement le 11 juillet dernier)

3. un décret

 

Cette carte positive est associée à une production minimale par lot permettant de développer le grand éolien à concurrence d’un objectif de 3.800 GWh à l’horizon 2020 en Région wallonne.

 

En date du 30 août 2013, le Gouvernement wallon a fait connaitre aux Villes et communes de Wallonie l’état des lieux en la matière et a invité les Communes wallonnes à organiser la tenue d’une enquête publique du 16 septembre au 30 octobre 2013 à ce sujet.

 

Le territoire wallon est en fait coupé en 30 lots ; le Gouvernement wallon a relevé le nombre de GWh déjà produits par an par des éoliennes et le nombre de GWh supplémentaires qui pourront, à l’avenir, être produits.

A l’intérieur de chaque lot, le Gouvernement wallon a indiqué où se situaient les « zones favorables sans contraintes d’exclusion » et les « zones favorables avec au moins une contrainte d’exclusion ».

 

A Chièvres, aucune zone favorable n’a été identifiée sur les divers lots concernés par l’entité ;

Le territoire de la commune de Chièvres n’est pas non plus concerné par un parc éolien existant, ni par des zones favorables sans contraintes d’exclusion ni par des zones favorables avec au moins une contrainte d’exclusion.

 

Le nouveau cadre de référence éolien définit en fait de manière très claire les règles d’implantation des éoliennes dont notamment

  • le respect d’une distance minimale (quatre fois la hauteur des éoliennes, soit 600 m au lieu de 450 m dans la version initiale) entre les zones d’implantation d’éoliennes et les habitations ;

  • le respect des normes de bruit ; - la distance par rapport aux zones d’habitat, qui est passée de 450 à 600 m

  • les normes de bruit renforcées (40 décibels la nuit, en conditions estivales, fenêtre ouverte. A titre de comparaison, cela correspond au bruit ambiant d’une bibliothèque quand personne ne tousse ou ne fait bouger sa chaise… C’est moins que le bruit de la respiration de la majorité des bons dormeurs – et on ne parle pas ici des ronfleurs !).

  • la priorisation de la pose des mats éoliens le long des grandes infrastructures (autoroutes, vois de chemin de fer, …) ;

  • la définition d’un grand nombre de zones où il est exclu d’installer des éoliennes (zone d’habitat, zones forestières, zones naturelles, zones protégées, zones d’activités économiques, …) ;

  • la fixation de critères de distance minimale entre les sites éoliens ;

  • la définition et la limitation de l’effet d’encerclement ;

  • l’intégration des éoliennes dans le paysage (respect des lignes de forces) ;

  • la préservation de la biodiversité.

 

Je salue personnellement ici l’avancée du cadre de référence et de la cartographie associée. Ces deux documents tiennent compte autant que possible des avis préalables à l’enquête publique reçus des communes, comme l’a d’ailleurs souligné l’UVCW dans son avis.

 

Le Collège estime sa part que ces deux outils objectivent les critères de développement de l’éolien en Wallonie et qui permettent de mettre fin à un développement relativement anarchique « du premier venu, premier servi » tout en favorisant la participation des communes et des citoyens aux retombées des projets.

 

Nous vous proposons dès lors d’émet dès lors un avis favorable sur le cadre de référence pour l’implantation d’éoliennes en Région wallonne approuvé par le Gouvernement wallon le 11 juillet 2013 et de la carte positive de référence traduisant le cadre actualisé.

 

Le Collège a bien sûr acté l’absence de zones favorables à l’implantation d’éoliennes sur le territoire de Chièvres celui-ci étant situé dans sa totalité en zone de contraintes.

 

Il est compréhensible que certaines communes voisines disposant déjà de parcs éoliens soient réticents à l’implantation de nouveaux mats et souhaitent que chacun contribue à l’atteinte de l’objectif fixé par la Wallonie.

 

Ce pourquoi le Collège reste ouvert à la perspective d’une éventuelle implantation d’éoliennes sur le territoire de Chièvres dans un cadre de référence pour l’implantation d’éoliennes en Région wallonne tel qu’approuvé par le Gouvernement wallon le 11 juillet 2013.

 

Il n’est pas inutile je pense de rappeler à ce propos que le CC a récemment signé la Convention des Maires, convention par laquelle Chièvres s’est engagé dans un objectif de dépassement des objectifs européens de réduction de ses émissions de GES et de production de davantage d’énergie émanant de sources renouvelables.

 

Les pouvoirs publics (et notamment les communes) peuvent être partenaires dans les projets éoliens. On parle généralement de « partenariat public-privé-citoyen ». Cette perspective pourrait être envisagée lors de la rédaction de notre Programme d’actions en matière d’énergie renouvelables.

C’est d’autant plus intéressant que l’expérience récoltée à travers les coopératives existantes dans le nord du pays permet de conclure que lorsque le consommateur devient propriétaire de son électricité, il en devient responsable et en consomme mieux et moins. Dans la plus grande coopérative de Belgique (Ecopower, 30.000 coopérateurs), plus de 95% des coopérateurs réduisent leur consommation d’année en année.



Enfin, je ne peux terminer sans revenir sur les arguments avancés par les opposants au cadre éolien proposé. Personnellement j’estime qu’ils souffrent de Ninby-isme et manquent de la plus élémentaire vision à long terme.

Certains scientifiques ont ainsi récemment accusé la cartographie éolienne wallonne contestant en tout point la méthodologie utilisée pour réaliser la cartographie du cadre de référence éolien, principale feuille de route censée dessiner l'avenir énergétique d'ici 2020. Il convient à ce propos de préciser que cette méthode est validée et appliquée notamment en Allemagne. Un contrôle de qualité a été fait. Pour 2% des données, la marge d'erreur est de 10 mètres. Pour 1 % des données , elle est 10 à 15 mètres. On est donc loin d'un travail « bâclé » et d'une incertitude de l'ordre de 500 m avancé par certains

Par ailleurs, contrairement à certaines rumeurs que d'aucuns se plaisent à véhiculer :

  • L’adoption du cadre éolien ne dispensera pas les promoteurs de faire réaliser une étude d'incidences qui fera elle aussi l'objet d'une enquête publique et de l'avis des autorités communales à l'occasion de la procédure d'autorisation. Cette étude d'incidences vérifiera que chaque éolienne respecte les prescriptions du cadre de référence. Ainsi, même si une imprécision de la cartographie de quelques dizaines de mètres devait apparaître, celle-ci serait corrigée au moment de l'octroi ou du refus du permis.

  • il n’y aura pas de parcs sur toutes les zones de la carte.

  • des zones s’élimineront automatiquement si un projet se réalise (distance entre les parcs, co-visibilité, encerclement) d’où l’importance d’identifier les zones les plus pertinentes.


Quoiqu'il en soit, clairement, les opposants ne veulent pas des moulins dans leur jardin. Préfèreront-ils les déchets nucléaires dont on ne sait toujours que faire et dont les fûts radioactifs percent les uns après les autres? Merci pour les générations futures car vu la durée de vie de ces déchets on peut craindre de l’efficacité du mode de stockage de ces déchets…Préfèrent-ils servir de cobaye en étant la population la plus exposée à un risque de catastrophe nucléaire suite à une prolongation de la durée d’exploitation inégalée de vieux réacteurs fissurés ?

 

Ces opposants sont aussi particulièrement inconscients. Inconscients qu’il est urgent de changer, d’agir pour sortir de notre dépendance à l’énergie fossile responsable de nos émissions de gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique qui fait déjà aujourd’hui des centaines de milliers de victimes. Si on ne veut pas rendre le monde invivable pour les générations futures, que ces populations soient d’ici ou d’ailleurs, il est pourtant encore possible de changer de direction en optant pour l’énergie renouvelable, que ce soit via le photovoltaïque ou l’éolien. Mais le lobby nucléaire est puissant. Tout aussi puissant que le lobby pétrolier ou celui du charbon. Ces lobby ont même été jusqu’à créer les climatosceptiques, pseudoscientifiques présents en nombre sur les listes d’extrême droite. Pour semer le doute dans les consciences.

Alors que 100% d’énergie renouvelable en Belgique en 2050, c’est faisable. Mais c’est maintenant qu’il faut choisir. Et le cadre éolien tel que proposé est un outil préalable indispensable.

A vous de choisir votre camps. Pour moi, c’est clair. Je suis pour une énergie de l’avenir. Une énergie citoyenne. Une énergie partagée. Pas une énergie volée, réservée aux pays riches, dangereuse et sans avenir.

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29 novembre 2013

Interventions de Didier Lebailly au CC du 21 novembre 2013 concernant IEH-IGH-IPALLE

 

Point relatif aux plans stratégiques de l’IEH et de l’IGH

A l’aube de la fusion des GRD, le plan stratégique permettra de préparer un aspect important de la réforme, à savoir, avoir un prix identique du gaz et de l’électricité pour toute la wallonie. Ce point est énoncé comme un objectif de réflexion pour les deux ans à venir. Je validerai donc ce point. Il conviendra toutefois d’être attentif dans la suite du mandat pour voir ce qui sera réellement mis sur pied par ces instances intercommunales.

Point relatif au Plan stratégique d’IPALLE

Le plan, d'entreprise va dans le bon sens. Il convient d’insister sur les nombreuses activités de prévention qui sont mises en place (formation compostage et autres) dans l'objectif de réduire la production de déchets... Comme nous le savons tous, le meilleur déchet est celui qui n'existe pas !

Soulignons également la pertinence de l’axe « développement » qui devrait apporter une aide bien utile aux communes, via notamment l’achat de matériel coûteux que pourraient se partager les communes.

 

 

28 novembre 2013

Discours du 11 novembre... Devoir de mémoire !

 

Replongeons-nous, si vous le voulez bien, dans le passé. 95 ans en arrière plus précisément. Nous sommes le 11 novembre 1918.Il est environ à 11h, l’armistice vient d’être signé.

Le sentiment de nos aïeux, de nos grands-parents ou arrières grands-parents lors de l’annonce de cette nouvelle n’a cependant pas dû être que de la joie. Certes, il y avait la joie de la fin du cauchemar vécu pendant plus de 4 ans. Mais, à ce bonheur de la paix retrouvée, a dû certainement se mêler la tristesse de l’énorme gâchis de ce conflit mondial. Les camardes tombés au combat, les familles en deuil, le mari ou le père non revenu ou gravement blessé… La guerre 14, la Grande guerre comme on l’appelle fit 19 millions de morts dont près de 9 millions de civils et 21 millions de blessés.

Mais, outre les larmes de tristesse et la joie qui ont dû couler sur plus d’une joue ce 11 novembre 1918, on a certainement dû percevoir une lueur d’espoir dans le regard de nos aïeux. L’espoir que plus jamais, plus jamais on ne revivrait ça… Et pourtant.

Pourtant il ne fallut qu’un peu plus de 20 ans pour rouvrir les hostilités ! Dans les années 30, surfant sur une profonde crise économique et sociale, le Nazisme a réussi à convaincre, à endoctriner tout un peuple. La barbarie allait cette fois être portée à l’extrême. Il ne faisait pas bon d’être juif, Rom, tzigane ou encore malade mental à cette époque. Pour ceux-ci, pour ces «  moins que rien », pour ceux que les nazis considéraient comme de «  races inférieures », les nazis mirent en place la solution finale. L’extermination totale. Ce conflit fut le plus coûteux en vies humaines de toute l'histoire de l'humanité.

Au terme de la seconde guerre mondiale, on assista à une dualisation entre les deux blocs : le monde occidental d’un côté/ le bloc de l’est. Deux modèles de société s’affrontèrent, le Capitalisme, d’une part, le Communisme de l’autre. Et ce qu’on peut dire aujourd’hui au vu de la situation actuelle, c’est que ces deux modèles échouèrent l’un comme l’autre à rendre le monde meilleur. Il n’y a jamais eu autant d’injustice dans le monde qu’aujourd’hui. On compte à ce jour 1 milliard de personnes qui souffrent de malnutrition, soit environ 1 personne sur 7, alors qu’au contraire, 1 personne sur 5 souffre d’obésité. Cherchez l’erreur !

Certes, depuis 1945, les pays européens ne se sont plus affrontés dans des guerres fratricides. Et c’est là le principal acquis de ce qu’est maintenant devenu l’Union européenne. La Paix règne au sein de l’Union européenne depuis maintenant 88 ans, paix qui ne tenait auparavant que quelques dizaines d’années tout au plus…

Notre pays fait partie de cette Europe qui est d’ailleurs devenue progressivement une des puissances économiques les plus importantes du monde.

Avec le recul toutefois, il convient de reconnaître aujourd’hui que cette richesse s’est honteusement et injustement bâtie au détriment d’autres pays du monde, pays que l’on a exploités, non seulement en y volant les ressources minières et autres, mais également en asservissant les populations indigènes de manière totalement inhumaine. Et la fin de la colonisation n’a malheureusement pas mis fin à cette exploitation et au maintien de ces peuples dans une misère grandissante. La politique néolibérale de nos pays riches et la mondialisation du commerce qui peu à peu s’est imposée comme modèle « idéal » n’ont fait qu’accentuer les injustices dont sont victimes les plus pauvres d’ici et d’ailleurs. Nos pays riches représentent 20% de la population mondiale mais consomment plus de 80% des richesses de la planète. Avec comme conséquences, une injustice criante et une surconsommation effrénée conduisant à un gaspillage monstrueux à une raréfaction de ces ressources dont seront privés les générations futures ou encore à une crise climatique dont certains tentent même par profit de nier l’existence et les conséquences dramatiques à moyen terme…

En 2013, le budget total de l’aide belge au développement s’élève à moins de 0,5% du RNB. A titre de comparaison, le budget de la « Défense nationale belge » représente 7 % des dépenses primaires de l’Etat. Et pour l’année 2014, l’aide belge au développement sera encore réduite de 125 millions d’euros supplémentaires. On trouve des budgets pour les banques et les parachutes dorés. Pas pour les plus pauvres.

D’autant que comme d’autres pays de la forteresse Europe, nous rejetons hors de nos frontières bon nombre de demandeurs d’asile qui fuient la guerre, les persécutions ou la misère dans leur pays. Notre pays se targue de développer une politique d’immigration « humaine » :

  • Qu'y a-t-il d'humain à accueillir moins de réfugiés dans notre pays alors qu'ils sont des millions dans les pays voisins de la Syrie? A-t-on oublié qu’en 14 ou en 40, nos parents ont eux aussi été réfugiés et ont pu compter sur nos pays voisins pour nous accueillir ? On a parfois la mémoire courte…

  • Qu'y a-t-il d'humain à procéder à davantage d'expulsions alors qu'une existence inhumaine attend ces réfugiés dans leur pays d'origine?

  • Qu'y a-t-il d'humain à un durcissement des règles permettant le regroupement familial alors que conjoints et enfants aspirent à être réunis?

  • Qu’y a t-t-il d’humain de rejeter des séropositifs vers leur pays d’origine sachant qu’ils y mourront avec certitude, faute de soins ?

Ces paradis que l’on tente de protéger égoïstement n’auront toutefois qu’un temps. Le mirage européen peu à peu s’effondre. Crises après crises – économiques, financières ou boursières -ces châteaux de cartes volent en éclats. Des pays comme la Grèce, l’Espagne ou le Portugal sont au bord du gouffre. En Espagne, par exemple, plus de trois millions de personnes vivent avec moins de 307 euros par mois. Le taux de pauvreté dépasse les 20%. Le chômage touche plus de 54% des jeunes !

Là où je veux en venir, c’est que la comparaison avec la situation instable des années 30 est à ce sujet particulièrement frappant. Elle l’est d’autant plus qu’en écho au désespoir, ressurgissent les vieux démons, les cris de haine et de ségrégation. Les partis de la haine, les partis politiques nationalistes et extrémistes n’ont jamais été aussi populaires et gangrène aujourd’hui toute l’Europe. Et à ce sujet, il n’est pas inutile de rappeler qu’en 1932, Hitler et le parti national socialiste sont arrivés au pouvoir alors que 70% des allemands y étaient opposés. Et quand on voit les propos et les actes xénophobes des ultranationalistes au succès grandissant aux quatre coins de l’Europe, les propos de Berthold Brecht « Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde. » ces propos font froid dans le dos et doivent nous inviter à réagir pour éviter que l’histoire ne se répète, pour que nos grands-parents et arrière grands-parents ne se soient pas battus pour rien, en 14 ou en 40.

En mai prochain, et je terminerai par là, se tiendront les prochaines élections européennes. Il s’agira pour chacun d’entre nous de choisir l’Europe que nous souhaitons. Nous pourrons choisir entre une Europe repliée sur elle-même, sourde aux injustices qui frappent le monde et aveugle par rapport aux défis qui l’attendent. Une Europe sans avenir. Ou alors une Europe plus juste, ouverte sur le monde et consciente des défis majeurs qui se posent. Ne passons pas à côté de cette occasion. Avant qu’il ne soit trop tard…

 

Didier

24 octobre 2013

Activité de la locale Ecolo de Chièvres le 13 octobre

Quelques photos de la balade champignons organisée par notre locale...

Le rendez-vous, fixé dans la forêt de Silly, a permis de réunir de nombreux amateurs.

Après quelques conseils et recommandations donnés par Fred, les participants ont pu ramener une intéressante récolte.

Les champignons ramassés ont ensuite été dégustés, de retour à Chièvres, dans une sympathique ambiance ...

 

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17 septembre 2013

Bilan automnal de notre échevin...

Impossible en deux pages…

Il m’est impossible en deux pages de relater l’ensemble des décisions importantes prises ces derniers mois par rapport aux problématiques relevant de mes attributions. Essayons quand-même !

Mobilité

Semaine de la mobilité : la semaine de la mobilité de septembre a notamment permis de récompenser les élèves des écoles communales de Chièvres et de Huissignies  qui se rendent régulièrement à vélo à l’école ! Merci à eux pour leur engagement en faveur de la mobilité douce!

L’organisation combinée des manifestations « Place aux Enfants » et « Rendez-vous sur les sentiers » a quant à elle permis aux enfants de l’entité de réhabiliter le Chemin Vert de Vaudignies et ses sentiers connexes. La plantation d’une haie d’espèces indigènes a couplé l’aspect « sauvegarde de la biodiversité » à celui de la « préservation de voies lentes et sécurisées ». Merci les enfants !

Ruralité, environnement et santé :

La Gestion différenciée de nos espaces publics se poursuit. Notre personnel communal se forme progressivement à de nouvelles techniques de gestion. La politique du désherbage chimique illégal et toxique est révolue. Il était temps. Cette nouvelle politique nécessite certains investissements et surtout une communication importante afin d’expliquer la pertinence de ces changements. Merci aux ouvriers communaux pour leur collaboration efficace dans ce processus de changement pas toujours simple à faire comprendre mais ô combien important pour la préservation de notre santé.

Après une période d’essai, le fauchage tardif de nos bords de route confirme son intérêt (environnemental, économique,…) et sa faisabilité tout en préservant la sécurité de nos citoyens.

Malgré l’absence de financement wallon, la Ville poursuivra sa politique de préservation de la biodiversité prescrite par le plan Maya : 75 arbres d’espèces indigènes viendront ainsi regarnir nos alignements d’arbres de la rue Florent Declercq, entre Chièvres et Ladeuze. Les particuliers pourront eux aussi participer au mouvement puisqu’une distribution de plants d’arbres sera organisée en novembre, en collaboration avec les services provinciaux. Profitez-en ! En matière de biodiversité toujours, la Ville vient de se doter d’un Règlement communal favorisant la biodiversité chez les particuliers. Consultez–le sur le site de la Ville (www.chievres.be) ou demandez-en une copie à Jeremy Bette, notre Conseiller en Environnement (068/656820). Enfin, autre exemple de concrétisation de la volonté chiévroise de préserver son environnement : le Courtil Gras, zone humide de Tongre-Notre-Dame, d’intérêt biologique évident  est en cours de reconnaissance pour devenir une Réserve Naturelle Domaniale. Notre objectif : y préserver la nature d’une part, la faire découvrir et apprécier d’autre part ! A suivre…

En matière de plantes invasives (renouées du Japon, berce du Caucase,…), la Ville a pris conscience de l’urgence de s’attaquer à ce fléau: elle vient d’adopter un code de conduite (mesures de précaution pour ne plus contribuer à leur dissémination) et de sensibiliser les horticulteurs à cette problématique. Pour davantage de renseignements, consultez la rubrique « Environnement » de notre site ou contactez Jeremy Bette (068/656820).

Autre problématique récurrente en milieu rural: les ruissellements d’eaux boueuses. Certains Chiévrois sont trop souvent victimes de problèmes de ruissellements des terres provenant des champs avoisinants: en collaboration avec la Cellule GISER (Gestion des Eaux de Ruissellement), certains agriculteurs concernés ont acceptés la mise en place prochaine et à titre pilote de fascines et de haies qui devraient permettre de réduire le problème de manière sensible. Merci à eux pour leur précieuse et indispensable collaboration. Des rencontres avec les agriculteurs seront également programmées pour tenter d’envisager le problème dans sa globalité.

En matière de qualité de ses eaux, la Wallonie porte le bonnet d’âne européen. A Chièvres, les travaux d’assainissement des eaux usées sont entamés. On sait déjà que des difficultés diverses provoqueront néanmoins un retard important au niveau de la pose du collecteur. Face aux nombreuses inquiétudes soulevées, la Ville tentera – en concertation avec Ipalle, d’apporter un maximum d’informations aux citoyens, sachant que chaque situation est unique et mérite d’être examinée au cas par cas. Dans la mesure des possibilités financières des pouvoirs publics, des solutions collectives seront toujours recherchées. Quant aux habitations situées en Zone d’épuration individuelle, un courrier d’informations a enfin permis aux citoyens de connaître leur situation ainsi que la possibilité de bénéficier, le cas échéant, d’une intervention financière de la Wallonie. Fallait-il les laisser dans l’ignorance comme précédemment ?

A propos d’informations et de protection de l’eau justement, une enquête publique vient d’être lancée. Les 11 « Questions importantes » qui vous sont posées détermineront les grands axes d’action des futurs plans de gestion wallons. Consultez pour cela le site internet www.environnement.wallonie.be/dce/, Jeremy Bette, Conseiller en Environnement de la Ville (068/656820) ou encore le Contrat de rivière Dendre (301, rue de l’agriculture à 7800 Ath).

Solidarité internationale :

A l’initiative de Mikaël Wieniecky, les Petits déjeuners OXFAM se tiendront cette année encore au Centre culturel de Tongre-Notre-Dame : le Dimanche 13 octobre au matin, rejoignez-nous !

A noter à ce propos qu’après le café, les jus de fruits issus du commerce équitable ont fait leur apparition dans le panel de boissons offertes lors de cérémonies organisées par la Ville. Un petit pas vers davantage de respect des petits producteurs du Sud.

Déchets

Les déchets encombrants n’étaient plus collectés à Chièvres depuis quelques années. La Ville vient de combler cette lacune, souvent préjudiciable aux personnes « sans remorque » : la collecte de nos déchets encombrants sera dorénavant organisée via la collaboration de l’ALE. Celle-ci communiquera prochainement à ce sujet ainsi que par rapport à la problématique des déchets s’envolant beaucoup trop souvent des remorques non bâchées emmenant les déchets au parc à container.

D’autres déchets sont particulièrement préjudiciables à l’environnement et au portefeuille des jeunes parents : les langes jetables. La fabrication d'une couche lavable demande 4 fois moins de matière première et 1,5 fois moins d'énergie et d'eau que celle d'une couche jetable. De sa naissance à sa propreté, l’enfant consommera environ 1 tonne de déchets.  Le coût financier de cette montagne de déchets n’est en outre pas anodin pour les jeunes parents. Pour sensibiliser ces derniers à la problématique et les encourager à adopter les langes lavables, la Ville de Chièvres proposera pour 2014 une prime pour les ménages optant pour les couches lavables. A suivre…

Energie :

Dans sa recherche de réduction de sa consommation d’énergie, après avoir effectué les audits énergétiques de ses écoles et de son Hôtel de Ville, la Ville de Chièvres procédera aux divers petits travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation les plus prioritaires. Nous espérons par la suite pouvoir bénéficier d’un soutien du Gouvernement wallon pour réaliser les travaux nous permettant de réduire l’impact énergétique de nos actuelles …passoires énergétiques. En parallèle, une étude a été demandée à ORES pour nous proposer des investissements économiseurs d’énergie au niveau de notre éclairage public et décoratif. A suivre…

Dans cette même optique, la Ville de Chièvres a décidé de participer au Championnat des Energies Renouvelables, en concertation avec l’intercommunale IDETA. Cette participation permet de situer la commune en matière d’énergie durable et de renforcer la dynamique locale pour une utilisation durable de l'énergie. Nous ne manquerons pas à cette occasion de mobiliser les citoyens autour des enjeux énergétiques! N’hésitez pas quant à vous à soutenir notre Ville en votant sur le site : http://www.championnat-er.be/

Enfin, consciente de l'importance de ces enjeux pour les générations futures notamment, la ville de Chièvres a adopté une délibération renforçant les normes énergétiques des bâtiments privés qui sont construits sur son territoire. La Ville entend ainsi pousser les candidats bâtisseurs à entamer une réflexion en matière de logement durable afin de  leur permettre d'aborder plus facilement les prochaines années qui verront inévitablement le coût des énergies fossiles s'envoler (la Délibération est consultable sur le site de la Ville http://www.chievres.be/ et disponible au Service Urbanisme au 068/656812)

 

Pour toute question relative à mes attributions, n’hésitez pas à me contacter directement au 068 65 68 27 ou 0478/130605 ou encore  par mail à l’adresse suivante : D.Lebailly@chievres.be ou, plus simple et convivial : venez me rencontrer lors de mes permanences.

Au plaisir de vous y rencontrer pour qu’ENSEMBLE nous puissions poursuivre la transition écologique de notre entité.

 

Didier Lebailly

Echevin du Développement durable, de la mobilité, de la ruralité, de la promotion de la santé et de la solidarité internationale

Permanences: lundi, mercredi et vendredi, de 8h30 à 16h30 (sur rendez-vous)et samedi, de 10h à 12h.

6 septembre 2013

Activité d'automne de la locale

 

La locale ECOLO de Chièvres vous convie à une activité familiale

 

 

Quoi ? Une balade champignons

 

Quand? Le dimanche 6 octobre 2013

 

Destination "Maquis de ST-Marcoult - Silly"

 

Rendez-vous :

 

  • Soit à 9h15 sur la Place de Chièvres

  • Soit à 9h35 directement à Silly

 

Retour à la Ferme de Calbreucq pour déguster la récolte !

 

 

Renseignements au 0486/276108 après 18h00 ou

 

jeanlouis.malcorps@gmail.com

ecolochievres.canalblog.com

 

 

 

 

 

Se munir de bottes/chaussures de randonnées/Kway

 

 

 

 

 

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